UFC-Que Choisir Clermont-Ferrand

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

     Pour le « monde d’après »

Construisons ensemble la loi pour une consommation responsable

 

Alors que le président de la République a annoncé dans sa dernière allocution vouloir s’appuyer sur les corps intermédiaires pour élaborer l’action publique de l’après-crise sanitaire, et que les consommateurs ne semblent pas une priorité du gouvernement alors que la relance passera nécessairement par eux, l’UFC – Que Choisir 63 publie 17 propositions pour une consommation plus sobre, plus juste et responsable. Dans une démarche participative, l’association appelle le grand public à s’exprimer sur celles-ci et à les prioriser, afin d’élaborer une loi pour une consommation responsable qu’elle soumettra aux parlementaires et au gouvernement d’ici l’automne.

Une consommation repensée est indispensable à la reconstruction économique du pays

La « première priorité » du président de la République est de « reconstruire une économie forte, écologique, souveraine et solidaire ». Or, la consommation, premier moteur de l’économie française, en est également le premier déterminant : l’économie de demain sera ce que nos choix de consommation en feront. Dès lors, il est urgent et impératif de prendre le chemin d’une politique de consommation repensée. L’UFC – Que Choisir a ainsi identifié, au vu de la crise, sept orientations prioritaires qu’elle veut défendre : au-delà de la sobriété dans notre consommation et d’une reconnexion aux acteurs locaux, le confinement a mis en évidence la nécessaire autonomie d’approvisionnement pour les biens essentiels (en santé particulièrement) autant que l’impératif d’une société du numérique sécurisée et accessible à tous. Les politiques de prévention en santé doivent en outre être largement renforcées, notamment dans l’alimentation : la pandémie a en effet mis en évidence la forte augmentation du risque de forme grave pour les personnes en surpoids.

 

17 propositions concrètes pour une consommation plus sobre, plus juste et responsable

Dans le cadre de ces orientations transverses, l’UFC – Que Choisir a établi 17 propositions concrètes, qui permettront de faire émerger cette nouvelle consommation. Autonomie alimentaire, droit opposable à un internet de qualité, allongement de la durée de garantie pour combattre l’obsolescence organisée, mais aussi promotion des circuits courts ou hausse des effectifs dans l’accompagnement des personnes âgées dépendantes : les consommateurs sont appelés à se prononcer sur une grande variété de sujets, pour en dégager les priorités.

Mais les revendications de l’association portent également sur la nécessaire protection des consommateurs contre les effets de la crise économique, dont les entreprises ne sont pas les seules victimes, loin de là. L’UFC – Que Choisir propose donc des mesures d’urgence comme l’allégement temporaire de la charge de remboursement des crédits ou la prévention des expulsions des locataires, particulièrement dans le parc social, en difficulté financière.

 

Le « prix vert », l’instrument d’une consommation plus respectueuse de l’environnement

Parmi les 17 propositions soumises au débat, figure la mise en place d’un « prix vert », c’est-à-dire d’un prix qui reflète le vrai coût environnemental de notre consommation (fabrication, transport, déchets, etc.). Quand un produit ou un service nuit à l’environnement, il n’est plus acceptable que son prix n’en tienne pas compte et qu’il n’entre donc pas dans les arbitrages des consommateurs et des producteurs. Cette mesure permettrait de rendre plus compétitifs les produits écologiquement vertueux, qui pâtissent aujourd’hui des prix indûment bas des fabricants qui n’assument pas le coût de leurs pollutions. Comment accepter par exemple que le transport aérien bénéficie d’exonérations de taxes sur le carburant, ou que les produits entrant en Europe ne soient pas soumis à une « taxe carbone » à la différence des productions locales ?

Véritable instrument d’une consommation responsable, cette mesure n’est naturellement acceptable qu’à la condition qu’elle soit transparente, neutre budgétairement pour les consommateurs (les sommes collectées doivent revenir à la collectivité des consommateurs ou financer de nouvelles actions en faveur de l’environnement) et progressive (dans son montant et dans les produits concernés).

 

L’UFC – Que Choisir 63 appelle les Puydômois à participer massivement à cette consultation sur la « consommation d’après ». A l’image de la contribution au Grand débat national, notre Mouvement portera ensuite les propositions prioritaires auprès des pouvoirs publics pour obtenir une Loi qui ancrera cette vision politique… dont le besoin est plus criant que jamais, d’autant que cette mandature, contrairement aux précédentes, n’a toujours pas adopté de loi générale sur la consommation.

 

CONTACT PRESSE : Daniel BIDEAU 06 77 84 16 05

26 juin 2020

BULLETIN ADHÉSION

10 juin 2020

ADHÉRER ET AGIR

ADHÉRER A L’ASSOCIATION LOCALE UFC-QUE CHOISIR CLERMONT-FERRAND.

Régie par la loi de 1901, l’Association Locale UFC-Que Choisir Clermont-Ferrand ne vit que pour et par ses adhérents qui sont au nombre de 3304 (Décembre 2019).

L’essentiel des adhérents réside à Clermont-Ferrand ou dans l’Agglomération Clermontoise. Mais, particularité à souligner, l’AL de Clermont-Ferrand est l’AL de rattachement des consommateurs des DOM TOM.

L’adhésion est annuelle et ouverte aux personnes physiques, en tant que consommateur : elle implique le paiement d’une cotisation.

Elle traduit l’adhésion aux objectifs du mouvement UFC-Que Choisir – Informer, Représenter et Défendre les Consommateurs – et permet également, en cas de litige entrant dans le champ de la législation du droit de la consommation, de bénéficier d’informations et d’un accompagnement personnalisé de la part de nos juristes.

Les adhésions sont essentielles pour l’AL UFC-Que Choisir Clermont-Ferrand.

  • Elles traduisent l’intérêt des consommateurs pour nos valeurs et nos actions.
  • Elles sont notre seule source de financement qui nous permet d’agir localement, en toute indépendance, pour la conduite de nos actions.
  • Depuis l’Assemblée Générale du 11 Mars 2020, les cotisations s’établissent comme suit :

Information complémentaire à ce bulletin :  le montant total de la première adhésion sans litige est de 34€ , avec litige 44€  (cocher les 2 cases 34€ + 10€).

L’adhésion est valable un an à partir de la date du règlement de la cotisation

  • Vous pouvez nous faire parvenir (par courrier postal ou en passant à nos bureaux sur rendez-vous)  bulletin adhésion.
  •  Le bulletin d’adhésion accompagné du montant de votre cotisation annuelle.
  • ADHÉRER ET AGIR, EN DEVENANT BÉNÉVOLE.Les cotisations ne suffisent pas pour faire vivre l’Association Locale !Toutes les actions sont conduites par les membres du Conseil d’Administration et par des adhérents qui tous interviennent dans un cadre totalement bénévole.80 bénévoles participent régulièrement ou occasionnellement à nos actions mais nous manquons régulièrement de personnes pour accomplir les différentes tâches qui participent à la qualité des actions que nous conduisons. Nous souhaitons renforcer notre intervention extérieure dans les domaines de l’environnement, de la santé, des enquêtes ou dans le domaine de l’ éducation à la consommation.Si vous vous sentez concerné(e) par nos actions, si vous avez du temps disponible,Pour devenir bénévole, contactez nous.
10 juin 2020

ACCUEIL

L’ASSOCIATION LOCALE UFC-QUE CHOISIR CLERMONT-FERRAND, UNE ASSOCIATION LOCALE EST AFFILIÉE A LA FÉDÉRATION NATIONALE UFC-QUE CHOISIR

Créée en 1951, l’Union Fédérale des Consommateurs – Que Choisir est une association régie par la loi de 1901 qui a pour objet d’informerde conseiller et de défendre les consommateurs. Elle édite, depuis 1961, le magazine QUE CHOISIR et possède un site internet www.quechoisir.org

Elle agit au niveau national pour les dossiers d’intérêt général afin de défendre l’ensemble des consommateurs.

L’UFC QUE CHOISIR Clermont-Ferrand qui a été constituée en 1980 a mis cette phrase en exergue :

« ŒUVRER POUR DONNER TOUS LES MOYENS AUX CONSOMMATEURS DE DEVENIR DES CONSOM’ACTEURS ET LES FÉDÉRER POUR CONSTITUER UNE FORCE COMMUNE »

PUBLICATIONS DE L’UFC-QUE CHOISIR

L’UFC-QUE CHOISIR publie en particulier le mensuel « Que Choisir » et ses compléments thématiques (Que Choisir Argent, Que Choisir Spéciaux, Que Choisir Santé, Que Choisir Spécial). Elle publie aussi des livres thématiques (Jardinage au naturel, guide du consommateur avisé, vivre écologique)

L’UFC QUE CHOISIR 63 publie 6 fois par an son magazine ARVERNE CONSOMMATION

Elle regroupe 144 associations locales qui représentent un total de plus de 144 000 adhérents individuels répartis sur tout le territoire national.

L’AL UFC-Que Choisir Clermont-Ferrand partage les valeurs et les objectifs de la Fédération Nationale.

Forte de 3304 adhérents (décembre 2019), elle participe activement aux actions nationales tout en conduisant ses propres actions sur Clermont-Ferrand et la partie nord du département en fonction des demandes locales, des compétences des bénévoles qui s’engagent dans l’action dans les différents secteurs d’activité de l’association. Notre association a besoin de vous pour renforcer son action.

 

8 juin 2020

L’AGRIBASCHING N’EXISTE PAS !

Nos amis de l’UFC QUE CHOISIR de la Sarthe ont proposé une nouvelle approche de l’ « agribasching », réponse au battage médiatique dont certains membres de syndicats agricoles nous rebattent les oreilles ces derniers temps.

C’est un concept de « victimisation », à l’allure de plaidoyer, initié il y a quelques mois par les responsables des syndicats agricoles majoritaires, destiné à masquer leur immobilisme et à mobiliser leurs troupes tout en leur faisant prendre des risques disproportionnés. Ce concept est repris par tous ceux qui profitent du système.

QUELQUES QUESTIONS

« Est-ce de l’agribasching que de ne pas vouloir être intoxiqués et de ne pas voir la biodiversité détruite par les pesticides de l’agriculture intensive notamment dans les zones de cultures en plaine ? »

« Est-ce de l’agribasching que d’exiger le respect du principe pollueur-payeur et de ne pas continuer à payer pour la pollution diffuse agricole (surcout d’1,4 milliard d’euros par an pour les consommateurs-usagers pour avoir de l’eau potable) ? »

« Est-ce de l’agribasching que de refuser la construction « sans réserve », sur fonds publics, de couteuses réserves d’eau pour quelques irrigants ? »

 LES FRANÇAIS APPRECIENT LEURS PAYSANS

Les français estiment leurs agriculteurs, connaissent leurs difficultés et respectent leur métier, comme celui des acteurs des autres secteurs d’activité. Et les consommateurs ont accepté depuis de nombreuses années de subventionner de manière très importante la profession agricole.

Dans leur majorité, les agriculteurs sont compétents et capables de s’adapter. Ils l’ont prouvé en intégrant, pour beaucoup, les progrès techniques, y compris le numérique.

POURQUOI ONT-ILS DU MAL A CHANGER LEURS PRATIQUES ?

A cause de ceux qui profitent du système et qui bloquent toute évolution souhaitable : syndicats majoritaires, fournisseurs de pesticides, dont les coopératives, contrôlées directement ou indirectement par ces syndicats majoritaires…

Ainsi, le troisième plan Ecophyto ne sera pas plus efficace que les deux premiers dont l’échec est flagrant. La séparation conseil-vente, voulue par le Président de la République, est devenue une coquille vide. Les sanctions pour non-respect du dispositif des certificats d’économie de produits phytosanitaires ont été supprimées. Ce dispositif est donc rendu inefficace !

 

MAIS QUE FAIT DONC L’ÉTAT ?

 

L’État fait fausse route en suivant ces lobbys et le mouvement de la dénonce d’un pseudo-agribasching orchestré, risquant ainsi d’opposer la population aux agriculteurs. Il doit aussi savoir réglementer quand l’enjeu l’exige. . Le rapport 2020 de la Cour des Comptes dénonce « L’État qui ne joue pas son rôle de contrôleur » et ne fait pas appliquer les règles qu’il a lui même édicté .

En particulier, pour la Santé des consommateurs, il ne doit ne pas laisser le champ libre à des chartes-alibis, déséquilibrées, rédigées par les pollueurs, n’apportant pas plus que la réglementation qui est déjà à minima, sans contrôle et sans sanction prévue. Notre longue expérience d’association de défense des consommateurs nous a suffisamment prouvé l’absence d’efficacité des chartes,

PHYTO A QUI MIEUX MIEUX

Les plans se sont succédé au sein des agences de l’eau au bénéfice des agriculteurs qui devaient améliorer leurs pratiques culturales en diminuants les intrants. Nous avons eu les plans « Fertimieux », « EcoPhyto 1 », « Ecophyto2 et 2+ » et on pourrait encore en ajouter pour un résultat pitoyable. Les aides, on les empoche mais les pratiques perdurent. Et cela au bénéfice des producteurs de produits Phytosanitaires tels que BAYER (propriétaire de Montsanto) ou d’autres producteurs de l’agro chimie qui n’ont aucun intérêt à tuer la poule aux œufs d’or. Alors on donne aux agriculteurs des éléments de langage pour parler de leurs pratiques culturales.

UN LANGAGE SIMPLE

Nous attendons des mots vrais, sans mise en scène, de la part d’hommes et de femmes qui parlent de leur métier et de leur rapport à la terre qu’ils travaillent. L’UFC QUE CHOISIR a, depuis longtemps, invité les agriculteurs à partager des objectifs communs.

Dans cet esprit, l’UFC-Que Choisir avait élaboré une réforme de fond opérationnelle « Eau-Réconciliation 2015 » proposant le développement des mesures agroenvironnementales grâce à un circuit de financement vertueux : de l’argent est prélevé sur des modes de productions agricoles intensifs et polluants avant d’être redistribué à des productions favorisant la préservation de la ressource aquatique.

Le dernier rendez-vous, les États Généraux de l’alimentation, ont été un échec.

La COVID 19 ouvrira-t-il les yeux à des agriculteurs et aux responsables d’un syndicat majoritaire qui campent sur des positions intenables à long terme ?

 

 

3 juin 2020

CORONAVIRUS ET BILLETS DE TRAIN ET DE BUS

Les sociétés de transport, du fait des mesures de confinement et de fermeture des frontières mises en œuvre dans le monde entier, facilitent le remboursement des billets.

Fermeture des frontières à l’entrée de l’Union européenne et de l’espace Schengen, suspension des vols entre les États-Unis et l’Europe, quarantaine ou confinement obligatoire dans des dizaines de pays… En pleine épidémie de Covid-19, voyager est fortement déconseillé, mais surtout de plus en plus difficile. Les sociétés de transport ont mis en place des mesures commerciales exceptionnelles pour les clients désireux de se faire rembourser.

ANNULER UN BILLET DE TRAIN

La SNCF a annoncé la réduction de la fréquence de ses trains, même si toutes les villes restent desservies afin de permettre aux membres d’une même famille de se rejoindre et aux personnels de santé de se déplacer. Les voyageurs désirant se déplacer recevront un SMS ou un e-mail la veille de leur départ pour les informer du maintien ou non de leur train. Pour les autres, la SNCF a assoupli ses dispositions commerciales.

TGV OU INTERCITÉS

Tous les voyages jusqu’au 24 juin inclus peuvent être échangés ou annulés sans frais, même ceux qui sont affichés comme non remboursables. Pour les TGV et Intercités, il faut se rendre sur la rubrique « Mes commandes » du site Oui.sncf ou sur la rubrique « Mes voyages » de l’application. Le remboursement sans frais est possible jusqu’à 60 jours après la date prévue du voyage, mais dans ce cas la demande doit se faire via le formulaire de réclamation SNCF. Utilisez aussi ce formulaire si le processus de remboursement depuis votre compte ne prend pas en compte ces mesures exceptionnelles. Ces règles s’appliquent aussi pour les TGV entre la France et Bruxelles (hors Thalys et Izy) et entre la France et le Luxembourg, ainsi que pour les billets DB-SNCF en coopération et les TGV Paris-Fribourg. Pour les billets Renfe-SNCF en coopération, la demande peut être effectuée en gare ou via le formulaire de réclamation SNCF.

OUIGO

Les annulations des voyages jusqu’au 24 juin peuvent être effectués à l’adresse :
https://remboursement.ouigo.com/

TER

Les demandes de remboursement des billets (au format physique ou numérique) pour des voyages jusqu’au 30 avril pourront s’effectuer jusqu’à 60 jours après la levée du stade 3 de l’épidémie, sur le site régional du TER concerné, mais aussi en gare et guichets SNCF lorsque ceux-ci seront rouverts.

À noter. Les services clients de la SNCF étant saturés, elle a annoncé que tous les billets non utilisés (TGV, Thalys, etc.) seront remboursés à la fin du confinement, même après le départ du train.

EUROSTAR

Les voyages prévus avant le 1er juin peuvent être annulés à l’adresse :
https://help.eurostar.com/covid19/#/

Le remboursement se fait en bon d’achat, utilisable jusqu’au 30 septembre pour des voyages jusqu’à fin mars 2021.

THALYS

Les voyages avec Thalys et Izy initialement prévus entre le 10 mars et le 30 avril sont remboursables ou échangeables sans frais ; ils peuvent être reportés jusqu’au mois d’avril 2021. Les voyages prévus du 1er mai au 31 juillet peuvent aussi être remboursés ou remplacés sans frais, mais la demande ne peut se faire que jusqu’à 30 jours avant le départ.

ANNULER UN BILLET DE CAR

Les deux sociétés de cars longue distance en activité en France, Flixbus et Blablabus (ex-Ouibus), concernées par le décret de confinement paru le 17 mars au Journal officiel, ont suspendu leur activité jusqu’à nouvel ordre. Tous les billets seront remboursés, ont annoncé les deux sociétés. Flixbus fera parvenir à ses clients un bon d’achat du montant du billet sans frais d’annulation à l’adresse e-mail fournie lors de la réservation. Blablabus, de son côté, indique que ses clients recevront automatiquement un bon d’achat valable 1 an mais qu’il est possible de contacter leur service client pour demander un remboursement par virement.

3 juin 2020

CORONAVIRUS-VOLS ANNULES

 

  Suite aux mises en demeure adressées à 57 compagnies aériennes qui entendaient faire obstacle au droit au remboursement des passagers aériens aux vols annulés, et après le ferme rappel à l’ordre de la Commission européenne sur le droit de choisir entre remboursement et avoir pour les passagers aux vols annulés, l’UFC-Que Choisir, face à la persistance des mauvaises pratiques et aux annonces en trompe l’œil, assigne 20 compagnies aériennes.

 MAUVAISES PRATIQUES

Certaines compagnies font croire aux consommateurs que la situation particulière de pandémie leur permettrait de ne proposer qu’un bon d’achat. D’autres acceptent de rembourser leurs passagers mais en suspendent le paiement jusqu’à une date indéterminée, voire après la fin de la crise sanitaire.

Dans ces conditions, elles violent délibérément les droits des passagers, mais en outre elles font naître un sentiment de défiance qui n’aidera pas au redémarrage de leur secteur. En effet, comme l’a rappelé la Commission européenne, les consommateurs sont aussi victimes de la crise, et certains, confrontés à des problèmes de pouvoir d’achat, ne peuvent accepter un avoir imposé…

AIR FRANCE KLM

Loin de répondre à la mise en demeure qui lui a été adressée, l’annonce d’Air France qui limite le droit au remboursement pour les seuls vols annulés après le 15 mai continue de causer préjudice aux très nombreux passagers aux vols annulés depuis le début de la crise. Il n’est pas acceptable que les consommateurs subissent une discrimination selon la date d’annulation, cette dernière étant qui plus est fixée discrétionnairement par la compagnie aérienne.

NOTRE ACTION EN JUSTICE

L’UFC-Que Choisir rappelle qu’elle entend défendre le droit des consommateurs d’avoir le choix entre remboursement et bon d’achat, conformément à la réglementation. C’est la raison pour laquelle l’UFC-Que Choisir lance une action devant le Tribunal Judiciaire de Paris contre les principales1 compagnies aériennes qui ne respectent ce choix. Ainsi, l’association demande aux juges de contraindre les transporteurs aériens, sous astreinte, de mettre fin à leurs agissements illicites.

Alors que l’association serait en droit d’exiger plusieurs milliers d’euros pour l’atteinte faite à l’intérêt collectif des consommateurs, elle souhaite simplement que les compagnies se conforment à la réglementation et respectent les droits des consommateurs. C’est pourquoi elle ne sollicite pas, pour l’instant, de dommages et intérêts pour inciter les compagnies à rapidement se mettre en règle.

L’association n’appelle pas à tous crins les passagers à exiger le remboursement s’ils ont confiance dans un avoir et s’ils peuvent faire autrement. Là encore, la balle est exclusivement dans le camp des compagnies qui ont une marge de manœuvre pour inciter les consommateurs à faire un tel choix. Elles peuvent bonifier les avoirs afin d’en faire une alternative crédible et fiable au seul remboursement. La gardienne des traités européens invite également les compagnies aériennes à rendre le bon d’achat qu’elles proposent plus attractif. Mais ces bons doivent obligatoirement être garantis contre toute faillite éventuelle, offrir aux passagers une large souplesse dans leur utilisation.

 

LISTE DES COMPAGNIES AÉRIENNES

Air France Ryanair Transavia France Vueling Airlines
Lufthansa Volotea Air Algérie Air Corsica
Royal Air Maroc Air Caraïbes Turkish Airlines TAP Air Portugal
Tunisair Norwegian Emirates Corsair
KLM Air Austral Air Europa Air Transat

Source : :quechoisir.org

3 juin 2020

L’ACTION CONTINUE

 

Malgré la fermeture du centre où nous tenions nos permanences, nous avons pu garder certains contacts et assurer une partie du   fonctionnement habituel de notre association à l’avenir de laquelle je vous sais attachés compte tenu de votre adhésion.

Je tiens à vous informer de l’activité qui a été la nôtre pendant ces mois compliqués :

Nous avons assuré la continuité de l’association et il est important que vous preniez connaissance des interventions qui nous ont occupé pendant cette période particulière :

Tout d’abord je veux souligner la mobilisation et l’implication de nos deux salariées, en télétravail, qui ont assuré permanences téléphoniques, traitements des litiges, réponses aux adhérents et aux consommateurs en difficulté. Elles ont réussi à maintenir les nouvelles adhésions à un très bon niveau.

Plusieurs conseillers litiges ont suivi leurs dossiers, traités les litiges de nouveaux adhérents et répondu, en soutien à nos salariées. (371 demandes via ALED service de traitement des litiges en ligne)

Notre trésorière a effectué toutes les démarches nécessaires au suivi financier de nos salariées et au bon fonctionnement de l’association.

Notre secrétaire a essayé de garder le contact avec tous nos bénévoles et de répondre à leurs demandes.

Le référent de notre pôle santé, a demandé à chacun de se mobiliser et a diffusé des informations sur la Covid-19 aux représentants d’usagers membres de l’UFC QUE CHOISIR dans les établissements de soins, ainsi qu’à ceux qui en faisaient la demande.

Notre référent environnement est resté actif pour défendre l’environnement et nous avons réagi aux manœuvres du ministère de l’agriculture qui visaient (et vise encore) réduire les distances de traitement des cultures auprès des habitations sous la pression d’un syndicat agricole majoritaire.

Nous avons continué à vous informer sur les ondes de Radio Altitude (97 MHz) avec deux émissions par semaine. Nous avons assuré trois émissions de France Bleue dont une sur la grande région Auvergne Rhône Alpes.

Nous avons tenu deux conseils d’administration téléphoniques pendant la crise pour faire face à la situation.

Dans le courant du mois de juin, nous reprendrons nos permanences publiques et nous vous tiendrons informés de cette reprise qui se fera selon des modalités de sécurité adaptées à la situation.

Nous reprenons les émissions en direct les mercredis sur France Bleu  les 3, 17 et 24 juin et continuons à vous retrouver chaque vendredi à 11 heures 10 sur Radio Altitude. Un rendez-vous supplémentaire : les mardis à 11 heures 50 sur RCF à partir du 2 Juin prochain.

Nous sommes actuellement mobilisés pour aider les consommateurs dans leur protection contre les conséquences de  la pandémie du COVID 19. Nous essayons d’aider les usagers dans les lieux de soin ou les EHPADS quand les structures nous en laissent la possibilité.

Nous défendons les intérêts de nombreux consommateurs qui veulent retrouver le montant de leurs billets de voyage ou de leurs séjours de vacances.

Vous pouvez nous aider en renforçant le nombre de nos adhérents. Nous avons besoin de votre mobilisation pour renforcer notre action . Les personnes adhérentes compétentes sur le plan juridique seront accueillies avec plaisir.

Daniel BIDEAU

Président de l’ UFC QUE CHOISIR 63

3 juin 2020

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE L’UFC QUE CHOISIR CLERMONT-FERRAND

Nous étions près de 150 réunis dans la salle de la maison des congrès de Clermont-Ferrand ce 11 mars dernier. Cette présence, malgré la menace d’un COVID 19 présent dans toutes les têtes, renforce encore notre volonté de développer notre association locale. L’année 2019 nous a permis d’augmenter nos effectifs de 130 adhérents pour atteindre le chiffre de 3304 membres de notre association.

Nous avons désormais une équipe de bénévoles et d’administrateurs, organisés en pôles de fonctionnement : litiges, santé, environnement, formation, enquêtes, administratif, financier, communication, gestion des adhérents.

Chacun de ces pôles a à sa tête un administrateur animateur.

L’équipe des administrateurs de notre association souhaite associer plus étroitement les bénévoles à l’évolution du fonctionnement de l’AL et mieux prendre en compte leurs suggestions.

Une phrase résume cette démarche et donne tout son sens à notre engagement de bénévoles ou de salariés au sein de l’association :

« ŒUVRER POUR DONNER TOUS LES MOYENS AUX CONSOMMATEURS DE DEVENIR DES CONSOM’ACTEURS ET LES FÉDÉRER POUR CONSTITUER UNE FORCE COMMUNE »

Mais, au-delà de ce groupe motivé, nous souhaitons faire partager nos idées, nos actions, nos engagements à l’ensemble des consommateurs.

C’est pourquoi nous avons défini des objectifs pour l’UFC QC CLERMONT-FERRAND :

En tout premier lieu, favoriser la communication entre bénévoles, administrateurs, salariés, adhérents, abonnés et consommateurs.

Fidéliser nos adhérents et en trouver de nouveaux en établissant des liens plus étroits au moyen de lettres d’information plus nombreuses envoyées par courriel, d’invitation à participer à des actions menées par notre l’AL dans les foires, salons, marchés, écoles, associations.

Mener des actions conjointes avec des associations ou organismes qui ont des objectifs proches ou complémentaires des nôtres : enseignement (parents d’élèves), défense de l’environnement, santé, logement, ADIL, CAPEB, ADHUME…

Intervenir avec nos ateliers conso et conférences dans tous les lieux où nous pourrons être accueillis (Après ENGIE ou ENEDIS, des ateliers ont été initiés au sein des ateliers industriels de l’aéronautique (AIA), à Aulnat).

Grâce à l’efficacité de notre équipe de bénévoles nous avons reçus en 2019 de nombreux consommateurs en difficulté et nous sommes intervenus pour assurer les enquêtes, les rendez-vous conso ou dans les médias. Au sein de notre équipe, je veux rendre hommage à une personne qui est avec nous depuis 15 ans et que tous connaissent s’ils ont traité un litige avec l’UFC QUE CHOISIR Clermont-Ferrand. Il s’agit de Mireille POTHIER, notre salariée juriste, qui mérite amplement cette marque de reconnaissance de l’ensemble de nos adhérents.

La participation de tous, administrateurs, bénévoles, adhérents, consommateurs est indispensable pour que nous devenions tous des « consom’acteurs ». Nous devons rassembler pour envisager des actions en groupe afin de bâtir une Union Fédérale des Consommateurs QUE CHOISIR Clermont-Ferrand plus forte et écoutée.

Daniel BIDEAU.  Président

 

 

3 juin 2020