Avril 2024 :
Faisons le point sur l’eau dans le Puy de Dôme et les actions de UFC-Que Choisir de Clermont Ferrand (suite à l’article publié sur le site le 22 février 2024)
https://clermontferrand.ufcquechoisir.fr/leau-dans-tous-ses-etats/

La Journée Mondiale de l’EAU est fêtée partout dans le Monde et les plus grosses organisations internationales agitent le drapeau rouge pour alerter sur la situation actuelle de ce bien commun si précieux qu’est l’eau.
Elles nous annoncent bien pire et les États ainsi que les ONG sonnent le tocsin pour qu’une réaction s’impose au plus haut niveau.

Dans le Puy de Dôme, rien ne bouge ou alors dans une grande discrétion si ce n’est dans les coulisses de l’administration.
Monsieur le Préfet annonce la tenue du « Printemps de l’eau » mais ne répond pas à nos demandes de rendez-vous dont la première  date de Décembre 2023.

Les consommateurs aimeraient être entendus sur l’application de la Loi sur l’eau et les milieux aquatiques (loi LEMA) qui accorde la priorité des usages de l’eau aux citoyens bien avant l’agriculture et l’industrie.
Pourtant, ils ne sont pas écoutés, encore moins entendus, bien qu’ils financent en grande partie le système de l’eau et de l’assainissement.
Les agriculteurs ont portes ouvertes dans l’administration, les embouteilleurs ont leurs habitudes dans les ministères et les citoyens contribuables sont cantonnés à un rôle consultatif si ce n’est de sponsors.

Nous avons lancé une lettre ouverte au directeur de la société des eaux de Volvic (du groupe Danone).
Lettre ouverte pour SEV Volvic mars 24

• Nous nous demandions quel traitement était utilisé pour retirer l’arsenic naturellement présent dans les eaux brutes embouteillées à Volvic.
• Nous nous interrogions également sur le devenir des déchets arséniés retirés ainsi que sur leurs neutralisations et leurs stockages?
  Certains centres d’enfouissement technique du Puy de Dôme atteignent les valeurs limites autorisées mais le bruit de fond géochimique de la présence naturelle d’arsenic n’explique peut être pas tout.

Une question subsidiaire nous taraude : quel est le niveau résiduel d’arsenic dans l’eau embouteillée et le consommateur est il informé sur l’étiquette?

Cette eau est elle toujours considérée comme eau minérale naturelle (sauf si ces traitements sont conformes à la réglementation)?

Après avoir découvert par voie de presse le scandale des traitements non conformes à la réglementation qui touche NESTLE WATERS (Vittel, Contrex, Hépar, …) et le Groupe ALMA (Chateldon, Vichy, St Yorre, Rozana…), une pratique largement couverte par l’État au plus haut niveau, l’AL UFC-Que Choisir de Clermont Ferrand a décidé de se constituer partie civile auprès des procureurs de Cusset et d’Epinal .

La société DANONE VOLVIC n’étant pas recherchée en responsabilité dans ces affaires, nous sommes en droit d’obtenir de la SEV et de la Préfecture des réponses à nos interrogations.

D’autre part, nous avions évoqué, en comité de transparence présidé par Madame la Sous Préfète de Riom, la date limite d’utilisation optimale (DLUO) de l’eau en bouteille.
Celle ci  est de 2 ans sans altération de ses propriétés. Cela permettrait donc à Volvic de stocker de l’eau en bouteille puisée en période d’abondance et d’éviter ainsi des prélèvements en période de pénurie. Les autorisations administratives pourraient être réduites en période estivale ce qui soulagerait la population en aval.

Nous attendons toujours une réponse.