UFC-Que Choisir Clermont-Ferrand

1-ACTIONS LOCALES

PAROLES DE BENEVOLES

Régulièrement, nous allons donner la parole à nos bénévoles qui consacrent une partie de leur temps à l’AL UFC-Que Choisir de Clermont Ferrand, et sans qui l’association n’existerait pas.

Ce mois-ci, nous sommes allés à la rencontre d’un enquêteur qui nous parle incognito.

Depuis combien de temps exercez-vous l’activité d’enquêteur pour UFC Que Choisir ?
J’exerce cette activité depuis quelques années.

Aviez-vous une idée de cette activité particulière avant votre venue en tant que bénévole au sein de l’association ?

Pas vraiment, sinon à travers quelques échanges avec d’autres bénévoles.

Qu’est-ce qui vous plaît dans cette activité ?

J’apprécie la diversité des sujets traités (relevés de prix, ou bien client « mystère »), ainsi que la souplesse d’organisation permise. En fait, cette activité nécessite assez peu de temps personnel.

La multiplication des points d’enquête simultanés sur l’ensemble du territoire national, avec un scénario unique, donne une force incontestable aux constats effectués, et par conséquent aux articles publiés par UFC Que Choisir.

 

Eprouvez-vous parfois des difficultés dans cet exercice ?  Lesquelles ?

Il est effectivement parfois difficile de ne pas se faire repérer, notamment lors des relevés de prix, qui comprennent parfois plusieurs dizaines de produits à rechercher.

Dans le cas des enquêtes sous forme de client « mystère », je crains parfois de ne pas être assez crédible, et j’essaie de ne pas oublier telle ou telle observation demandée.

 

 

 

Selon vous, quelles sont les principales qualités nécessaires pour être un bon enquêteur ?

Je pense qu’il faut tout d’abord être assez organisé et rigoureux, afin de bien respecter les consignes du scénario.

Il faut également savoir rester discret, et le plus naturel possible.

 

 

Avez-vous une anecdote particulière à nous raconter ?

Lors d’une enquête sur les dispositifs de bronzage en institut de beauté (séances préventives avant un séjour au soleil), la gérante de l’établissement, ayant elle-même un pied-à-terre aux Antilles, m’a donné tout un tas de conseils et bonnes adresses à découvrir. Finalement, arrivée à 10 mn de la fermeture de l’établissement, je suis restée plus d’une heure ! Souvenir très sympathique.

Avez-vous suivi la récente formation dispensée par les responsables nationaux de l’Observatoire de la consommation ?

Oui, d’autant que c’est une formation rare dans notre région

Quels ont été les points positifs selon vous ?

Dispensée directement par ceux qui conçoivent et exploitent les enquêtes au niveau national, cette journée m’a permis de beaucoup mieux comprendre tout le cheminement d’une enquête, de sa conception à son exploitation finale.

Cela m’a aidé à appréhender toutes les contraintes liées à la conception, et notamment les délais incompressibles entre la décision et la réalisation des enquêtes, puis la publication des résultats.

En fait, la réalisation de l’enquête sur place ne représente qu’une toute petite partie de la chaîne, même si elle reste fondamentale, dupliquée à plusieurs centaines de cibles de manière simultanée sur l’ensemble de la France.

Cette formation nous a aidé, je pense, à saisir l’importance de notre rôle d’enquêteur de proximité.

Que diriez-vous à un bénévole éventuellement intéressé par l’activité d’enquêteur ?

Je dirais qu’il ne faut pas hésiter à rejoindre l’équipe. C’est une activité très intéressante et diversifiée. Elle mobilise assez peu de temps, mais s’avère très utile pour mieux appréhender les pratiques commerciales.