L’EAU : UN BIEN COMMUN EN PERIL
Retour sur la table ronde organisée le 15 novembre par les associations UFC-Que Choisir, PREVA, FRANE et Marsat Nature
Plus de 200 personnes ont assisté à cette table ronde sur les conflits d’usage des ressources en eau dans la salle de l’Arlequin à Mozac (63).
Cette rencontre réunissait plusieurs acteurs mobilisés sur tout le territoire comme Vittel, Volvic, Dieuze ou Murat le Caire. Plusieurs intervenants ont exposé les combats menés pour limiter les pouvoirs exorbitants que s’attribuent les industriels de l’eau au détriment des populations locales.
Chargé de conclure cette table ronde, Gérard Quenot, administrateur national de l’UFC QUE CHOISIR, a rappelé que tous les intervenants ont dénoncé la complaisance coupable de l’Etat et de ses administrations dans la gestion des dossiers sur l’eau, le non-respect de la loi sur l’eau dans les priorités d’usage. Les acteurs économiques et les agriculteurs intensifs étant toujours privilégiés au dépend des populations.
L’emballage plastique coûtant plus cher que le contenu, il est aberrant d’acheter de l’eau en bouteille. D’autant que les derniers scandales sanitaires ont démontré que cette eau minérale avait subi des traitements illégaux dans beaucoup de cas. Le Sénat a proposé de retirer le taux de TVA de 5.5 à 20% car les bouteilles d’eau en plastique ne sont pas des produits de première nécessité. Nous saluons cette initiative qui redonne ses lettres de noblesse à l’eau du robinet en espérant que le futur Premier Ministre validera cette proposition L’UFC que choisir 63 s’est constituée partie civile dans l’enquête en cours concernant le groupe Alma (Vichy, Saint-Yorre, Chateldon) et à également attaqué au Tribunal Administratif l’arrêté cadre sécheresse du préfet du PDD.
Le citoyen doit être respecté dans les décisions de justice, le contribuable ne veut plus payer la taxe plastique à la place des metteurs sur le marché ni les TEOM pour éliminer les déchets plastiques.
Enfin le consommateur doit refuser de participer à cette gabegie, il en a la possibilité en devenant un « consom’acteur. »